vendredi 20 août 2010

Ces entreprises qui créent un réseau social « maison »

Les entreprises ne peuvent plus le nier : les réseaux sociaux se sont installés dans les « open spaces ». D'après les chiffres de Médiamétrie publiés au début du mois, plus de 20 millions de Français sont inscrits sur ces sites et plus de 8 millions d'entre eux s'y rendent tous les jours, a fortiori au travail. Face à une telle (r)évolution sociale, les entreprises ne peuvent rester les bras ballants. Elles sont de plus en plus nombreuses à s'inspirer du phénomène Facebook et à le transposer au niveau professionnel.

«  Il y a un intérêt croissant dans les entreprises pour l'installation de portails collaboratifs, qui s'apparentent à des réseaux sociaux, constate Eric Campanini, spécialiste des nouvelles technologies dans le cabinet BearingPoint. Tous les outils qui peuvent servir à l'amélioration de la collaboration entre équipes sont étudiés. » La gestion de l'information et la recherche des compétences sont devenues une priorité pour les entreprises, toujours en quête d'une meilleure productivité. «  La mise en place d'espaces collaboratifs au sein d'une société permet d'améliorer la circulation de l'information et de fluidifier les relations entre collaborateurs », estime Karim Manar, chef de produit Sharepoint, la plate-forme de collaboration de Microsoft.

Moins d'e-mails

Grâce à ces outils, chaque employé construit son propre profil professionnel, avec la définition de ses compétences et ses domaines d'expertise. Des groupes de travail peuvent être créés à l'intérieur du réseau, selon les accointances et les projets des différentes équipes. La recherche et le transfert de documents sont facilités, alors que ces logiciels intègrent aussi un moteur de recherche. «  Le marché des réseaux sociaux d'entreprise est encore balbutiant », observe Matthieu Poujol, du cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC). Il n'en paraît pas moins prometteur. Tous les grands acteurs du logiciel sont déjà présents : IBM, Microsoft, Oracle, Salesforce.com y côtoient des petits éditeurs spécialisés (Bluekiwi, Jamespot, Jive…). «  Depuis un an, on voit de plus en plus de projets dans les entreprises, » illustre Karim Manar.

«  L'adoption est rapide, confirme Jean-Louis Baffier, directeur des ventes pour l'Europe du Sud chez Salesforce.com, qui a lancé fin juin le logiciel collaboratif Chatter. Le bilan des deux premiers mois est bien supérieur à ce qu'on attendait. » Et l'une des premières conséquences de cette adoption serait la chute de l'utilisation de la messagerie, les collaborateurs communiquant plus facilement via le portail.

Parmi les entreprises clientes en France, aucun profil spécifique ne semble se dégager, ni en termes de taille ni en termes d'activité. Si des sociétés comme Orange ou Bouygues (holding) ont déjà installé des réseaux sociaux internes, le déploiement massif au sein d'une entreprise ne semble pas encore d'actualité. Certains départements spécifiques sont plus à même de le déployer, observent les spécialistes, notamment les services de R & D.

R. G., Les Echos

Ces entreprises qui créent un réseau social « maison »

Les entreprises ne peuvent plus le nier : les réseaux sociaux se sont installés dans les « open spaces ». D'après les chiffres de Médiamétrie publiés au début du mois, plus de 20 millions de Français sont inscrits sur ces sites et plus de 8 millions d'entre eux s'y rendent tous les jours, a fortiori au travail. Face à une telle (r)évolution sociale, les entreprises ne peuvent rester les bras ballants. Elles sont de plus en plus nombreuses à s'inspirer du phénomène Facebook et à le transposer au niveau professionnel.

«  Il y a un intérêt croissant dans les entreprises pour l'installation de portails collaboratifs, qui s'apparentent à des réseaux sociaux, constate Eric Campanini, spécialiste des nouvelles technologies dans le cabinet BearingPoint. Tous les outils qui peuvent servir à l'amélioration de la collaboration entre équipes sont étudiés. » La gestion de l'information et la recherche des compétences sont devenues une priorité pour les entreprises, toujours en quête d'une meilleure productivité. «  La mise en place d'espaces collaboratifs au sein d'une société permet d'améliorer la circulation de l'information et de fluidifier les relations entre collaborateurs », estime Karim Manar, chef de produit Sharepoint, la plate-forme de collaboration de Microsoft.

Moins d'e-mails

Grâce à ces outils, chaque employé construit son propre profil professionnel, avec la définition de ses compétences et ses domaines d'expertise. Des groupes de travail peuvent être créés à l'intérieur du réseau, selon les accointances et les projets des différentes équipes. La recherche et le transfert de documents sont facilités, alors que ces logiciels intègrent aussi un moteur de recherche. «  Le marché des réseaux sociaux d'entreprise est encore balbutiant », observe Matthieu Poujol, du cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC). Il n'en paraît pas moins prometteur. Tous les grands acteurs du logiciel sont déjà présents : IBM, Microsoft, Oracle, Salesforce.com y côtoient des petits éditeurs spécialisés (Bluekiwi, Jamespot, Jive…). «  Depuis un an, on voit de plus en plus de projets dans les entreprises, » illustre Karim Manar.

«  L'adoption est rapide, confirme Jean-Louis Baffier, directeur des ventes pour l'Europe du Sud chez Salesforce.com, qui a lancé fin juin le logiciel collaboratif Chatter. Le bilan des deux premiers mois est bien supérieur à ce qu'on attendait. » Et l'une des premières conséquences de cette adoption serait la chute de l'utilisation de la messagerie, les collaborateurs communiquant plus facilement via le portail.

Parmi les entreprises clientes en France, aucun profil spécifique ne semble se dégager, ni en termes de taille ni en termes d'activité. Si des sociétés comme Orange ou Bouygues (holding) ont déjà installé des réseaux sociaux internes, le déploiement massif au sein d'une entreprise ne semble pas encore d'actualité. Certains départements spécifiques sont plus à même de le déployer, observent les spécialistes, notamment les services de R & D.

R. G., Les Echos

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vendredi 6 août 2010

mardi 27 juillet 2010

Forfaits illimités : le régulateur met les points sur les "i"

via latribune.fr

La pratique consistant à exclure des forfaits illimités fixes ou mobiles, sans raison évidente, certains appels vers des numéros de téléphones fixes doit disparaître. C'est ce qu'a demandé ce lundi aux opérateurs l'Autorité de régulation des télécoms en conclusion d'une enquête.

"Disproportionnées, arbitraires et discriminatoires". Ce sont en ces termes que l'Arcep, l'Autorité de régulation des télécoms a qualifié les pratiques consistant pour les opérateurs télécoms à exclure des forfaits illimités fixes ou mobiles, sans raison évidente, certains appels vers des numéros de téléphones fixes (géographiques en 01 à 05 ou non géographiques en 09).

Des pratiques s'avérant "dommageables pour les utilisateurs appelants, ainsi que pour les utilisateurs appelés, notamment les entreprises. Elles doivent donc disparaître rapidement", conclut le régulateur dans son communiqué publié ce lundi au terme d'une enquête administrative menée depuis décembre 2009.

D'ici l'automne, les opérateurs doivent supprimer ces "dysfonctionnements". En attendant, les opérateurs doivent informer de façon "efficace et loyale" leurs clients en publiant non seulement la liste des numéros exclus des forfaits concernés mais aussi les tarifs pratiqués.

Bouygues Telecom, Orange ont affirmé à l'Agence France Presse ne pas se sentir concernés par cette mise au point. Free n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. De son côté SFR a reconnu que "quelques centaines" de numéros étaient en effet exclus aujourd'hui des offres illimitées. Numéros correspondant la plupart du temps à des jeux ou messageries pour adulte (téléphone rose).